« Syntonia vous prend là, pour ne plus vous lâcher.
Dès les premières mesures, on est saisi par la densité du discours. Toute la palette des ces musiciens au phrasé impeccable se déploie pour défendre le quintette de Josef Suk qu’ils appréhendent tout feu tout flamme. Le violon de Stéphanie Moraly nous fait rêver de Bohême.
Chez Syntonia, la musique respire en toute liberté. Aucun académisme, aucun artifice dans leur jeu où la finesse des textures et l’équilibre s’imposent comme une évidence. Qu’est-ce qu’ils jouent bien ces pièces qui réclament une virtuosité sans faille, alliée à un caractère subtile dont les ornements se doivent d’être justes, sous peine de tomber dans l’hyperbole !
Il y a les interprétations essentielles et les autres. » | Dominique Cresson-Rybakov, Ouest France, 15 février 2014
« Adeptes de la ligne claire, les complices de Syntonia, auréolés d’un Diapason Découverte pour leur disque partagé entre Schumann et Franck, nous éclaboussent ici de fraîcheur et d’énergie. On s’émerveille de l’assurance et de la précision avec lesquelles ils taillent ce joyau. L’opus 81 de Dvorak laisse entrer la plus solaire des lumières. » | Nicolas Derny, Diapason, avril 2014
« On ne compte qu’un quintette avec piano constitué en France, mais avec Syntonia, nous tenons l’une de nos meilleures formations chambristes. » | Alain Cochard, concertclassic.com, avril 2014
« SUK : La fraîcheur et l’énergie de l’interprétation des cinq musiciens mettent en valeur la richesse texturale et la clarté des lignes d’une écriture de haute tenue, expressive mais rigoureuse. Les archets s’imposent par une finesse de jeu, une netteté lyrique et une intensité néanmoins enflammée, le piano de Romain David brillamment et fermement au diapason. Ciselant la partition avec précision, ils restituent avec sensibilité et éclat les indications climatiques des quatre mouvements, enlevant avec brio le scherzo d’humeur par définition beaucoup plus légère.
DVORAK : L’irrésistible Second Quintette déferle, scintille et s’exhale sous les doigts experts du Quintette Syntonia dont la prestation incandescente, ailée et véloce, préserve à l’œuvre toute sa force vitale et le charme pénétrant de sa mélancolie particulière. Toujours aussi affirmés et précis, révélateurs de la tendresse sous-jacente sans épanchement excessif, les cinq musiciens mènent à bien les climats contrastés. Les Syntonia en captent la profondeur latente et exposent par leur maîtrise l’admirable ordonnance accomplie de l’ensemble. » | Christine Labroche, concertonet.com, mars 2014